La jalousie.
On l’a tous ressentie, même si on n’aime pas trop l’admettre.
C’est peut-être en voyant une collègue décrocher le contrat que toi tu voulais.
Ou quelqu’un d’autre signer avec LE client que t’avais dans ta ligne de mire.
Ou encore cette personne sur Instagram qui a l’air de vivre sa meilleure vie, entre marathons, smoothies verts et séances de Pilates à l’aube.
Et là, ça te pique un peu.
Tu serres les dents. Tu fais comme si de rien n’était.
Mais à l’intérieur, y’a ce petit monstre vert qui commence à te chuchoter à l’oreille…
Mais d’où ça vient, ce sentiment-là?
Est-ce qu’on pense qu’on le méritait plus qu’eux?
Est-ce qu’on veut la même chose? Le même statut, la même reconnaissance?
Souvent, la jalousie vient de là : d’un désir de valeur personnelle.
On projette tout ça sur une image, un résultat. Une médaille. Un mandat. Un style de vie.
Mais ce qu’on voit, c’est rarement toute l’histoire.
Les réseaux sociaux, c’est une vitrine bien soignée.
Les gens choisissent ce qu’ils montrent…
Et nous, on choisit ce qu’on envie.
On voit les abdos. Pas les entraînements de 6h du matin.
On voit la maison. Pas les dettes ou les sacrifices qu’il a fallu pour l’acheter.
On voit les contrats. Pas les auditions ratées avant.
La jalousie, ça épuise
S’obséder sur ce que les autres ont, c’est un drain mental.
De l’énergie qu’on gaspille — au lieu de la mettre dans nos projets, notre bien-être, notre progression.
Et ce n’est pas juste fatigant.
C’est aussi nocif pour nos relations.
C’est difficile d’entrer en contact avec quelqu’un qu’on jalouse.
Difficile de bâtir une collaboration quand on rumine une comparaison.
Et on finit par rater de belles occasions.
Parce qu’on regarde les autres comme des rivaux au lieu de potentiels alliés.
Retourne à tes bases
Quand tu sens le petit démon vert revenir, essaie ça :
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Replonge dans ton plan d’affaires.
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Regarde tes propres indicateurs de succès.
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Compare-toi pas aux autres — compare-toi à toi-même.
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Où est-ce que t’étais il y a un an? Où veux-tu aller?
Sois précis·e.
Mesure tes progrès, comme on le fait en entraînement.
En affaires, comme en mise en forme, c’est la constance et l’alignement avec tes objectifs qui comptent.
Parce qu’au fond, on n’est pas tous sur le même chemin.
Et c’est ben correct comme ça.
Sois toi-même. Sincèrement.
On a souvent peur de ne pas être à la hauteur.
Alors on essaie d’être parfait·e. D’avoir l’air professionnel·le. Compétent·e. Aimable.
Mais tu sais quoi?
Tu n’as pas à plaire à tout le monde.
T’es trop unique pour ça, et c’est parfait comme ça.
Sois toi-même, pour les gens qui ont besoin de quelqu’un comme toi.
Et surtout : ne te prends pas trop au sérieux.
(Je me le dis à moi-même aussi, t’inquiète.)
Parce que quand on accepte notre humanité, nos failles, nos bizarreries…
On accepte plus facilement celles des autres.
Humanise. Connecte.
Tu ressens de la jalousie envers quelqu’un?
Essaie de transformer ce sentiment en action.
Lui as-tu déjà écrit?
As-tu commenté un de ses posts?
As-tu jasé avec cette personne à un événement?
Tu serais surpris·e.
Peut-être que cette personne que tu jalouses… deviendra ton prochain·e collaborateur·trice.
Ou même un·e ami·e.
Tu veux explorer encore plus le sujet?
J’en parle dans le nouvel épisode de mon podcast Pigiste pas Figiste :
🎧 Écoute ici
On va sortir de notre tête, se lever de notre chaise, et canaliser cette énergie ailleurs.
Quelque part de vraiment utile.
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