Où est ta tête, en ce moment ?
Stressé·e par ce qui s’en vient ?
En train de ruminer quelque chose qui est déjà arrivé ?
Tu sais que tu ne peux pas le changer, hein ?
Il faut apprendre à lâcher prise.
La vraie sérénité sous pression, ce n’est pas d’ignorer le chaos. C’est d’apprendre à bouger avec lui.
Il y a des jours où on a l’impression que notre cerveau tourne avec 47 onglets ouverts, et qu’au lieu d’en fermer un seul, on passe d’une fenêtre à l’autre en espérant que le fouillis mental va se ranger tout seul. Mais non. Il s’accumule… jusqu’à ce qu’on ne sache plus ce qui est urgent, ou ce qui peut attendre.
C’est ça, la surcharge mentale. Et quand elle s’installe, la concentration s’envole.
Tu te retrouves à fixer ton écran pendant quinze, vingt minutes sans rien faire. Juste fixer le vide et à penser à ta liste d’épicerie, à la série que tu regardes, ou au bol du chat.
Je connais ça. Plus souvent que je veux bien l’admettre. Cette semaine incluse.
Et c’est là que je sais qu’il est temps de prendre une vraie pause.
Pas une pause scrolling sur mon téléphone, ni un petit jeu pour procrastiner. Une vraie pause. Celle qui fait bouger le corps et le mental. Une courte marche. Quelques roulements d’épaules. Trois grandes respirations.
Parce que le corps et l’esprit travaillent ensemble. Quand l’un se fige, l’autre peut aider à le remettre en mouvement.
Le prix de tourner en rond
Quand on ignore le besoin de s’arrêter, de s’hydrater, de se recentrer, notre corps, et notre tête, finissent par se rebeller.
Le cycle stress → distraction → autocritique → encore plus de stress gruge notre attention et bloque notre créativité.
Trop réfléchir avant une séance de voix peut littéralement me serrer la gorge. Et la tension chronique ? Elle mène tout droit à l’épuisement et à la paralysie créative.
Comme pigistes ou créatifs, on confond souvent activité et productivité.
On saute d’une tâche à l’autre, d’une notification à la suivante, en pensant qu’être occupé, c’est avancer. Mais la surstimulation épuise la concentration et la motivation.
Alors, pose-toi la question :
Est-ce que je suis vraiment productif·ve… ou juste occupé·e ?
Parfois, ce dont tu as le plus besoin, ce n’est pas d’une heure de plus à ton bureau — mais de trois minutes de respiration carrée, d’un grand verre d’eau, ou d’un moment en posture de l’enfant.
Retrouver le calme au milieu du chaos
Tu ne peux pas contrôler ce qui se passe autour de toi (les échéances, les algorithmes, la vie de famille) mais tu peux choisir comment tu réagis. Et c’est ça, la vraie sérénité sous pression.
Commence petit. Crée de l’espace pour penser. Et respire.
Voici quelques idées pour passer du chaos à la clarté :
- Associe respiration consciente et mouvement doux. Roulements d’épaules, étirements du cou ou des bras, ou une flexion avant rapide, juste assez pour te ramener au moment présent.
- Crée tes “circuits antistress”. Une courte marche, une mini-séquence d’étirements répétée plusieurs fois. Tout ce qui aide à briser le cycle du stress et à retrouver le focus.
- Fais un “entraînement de la culpabilité”. Un entraînement pour ceux et celles qui se sentent coupables de se reposer. Une sieste réparatrice, un moment de relaxation ou de mobilité douce — du “rétablissement actif” pour le corps et l’esprit.
- Désencombre ton espace mental et numérique. Écris dans un journal, range ton bureau ou ferme les notifications pendant trente minutes. Récupère ton attention.
- Bouge en pleine conscience. Une marche méditative, un mantra en mouvement — pour trouver le calme dans le mouvement, et non à l’extérieur de lui.
Soyons honnêtes : le chaos ne s’arrête jamais complètement. Si tu attends que tout soit calme avant d’agir, tu n’agiras jamais.
Alors quand la panique monte, continue de respirer. Continue de bouger.
Les morceaux vont finir par se remettre en place. Et petit à petit, tu vas te sentir mieux, plus clair·e, plus aligné·e — prêt·e à avancer.
Écoute l’épisode complet du balado Pigiste pas Figiste,
« Apaiser la tempête mentale : retrouver ton focus quand tout s’emballe ».
Dix minutes pour bouger, respirer, et retrouver ton calme — même au beau milieu d’une journée bien remplie.




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