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Le changement, ça fait peur : intégrer des nouveautés sans (trop) souffrir

July 30, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Comment surmonter la peur du changement dans notre entreprise créative?

Il y a un moment dans la vie de chaque pigiste où on sait qu’un changement s’impose… mais on n’est pas prêt. Pas tout de suite. Pas cette semaine. Pas avec tout ce que j’ai à gérer.

Et pourtant.

Dans mon podcast Pigiste pas Figiste, je parle souvent du lien entre le corps et le mindset en affaires. Et dans l’épisode 12, je parle d’un thème qu’on évite souvent : la peur du changement.

Pourquoi c’est si difficile?

Parfois, on est bien ancré·e dans notre routine, notre workflow, notre équipement. C’est sécurisant, efficace — ou du moins, ça l’a déjà été. Mais le monde évolue, les besoins de nos clients changent, les technologies avancent… et tôt ou tard, on n’a plus le choix de s’adapter.

“C’est pas si tu vas devoir faire une mise à jour… c’est quand.”

Et pourtant, on hésite :

Est-ce que ça vaut vraiment l’investissement?
Et si j’achète un nouveau logiciel et je ne comprends rien?
Et si ça me ralentit?
Et si ça me coûte trop cher pour les résultats que je vais en tirer?

Mon exemple : l’abonnement Apollo… et l’idée d’un nouveau coach

Dernièrement, j’ai longuement hésité à passer à une version supérieure d’un outil CRM que j’utilise, Apollo. Je savais que ça m’aiderait à automatiser une partie de mon prospection — mais j’avais peur. Peur du temps que ça prendrait à apprendre la nouvelle interface. Peur de devoir réorganiser ma base de données. Peur que ça ne fonctionne pas comme je le veux. Et, soyons honnêtes : peur de gaspiller de l’argent.

Même chose quand je pense à engager un nouveau coach. Est-ce que je vais avoir le temps de vraiment appliquer ce qu’on va voir ensemble? Est-ce que je suis prête à sortir de mon confort? Est-ce je trouverai un jour le fameux ROI?

Ce que j’ai appris

“Le meilleur logiciel au monde sert à rien si tu sais pas t’en servir.”

C’est vrai. Et le secret, c’est de planifier intelligemment l’intégration des nouveautés. J’essaie les versions d’essai gratuites. Je regarde des tutoriels. Je me fais une feuille de triche. Et surtout, je me laisse du temps pour pratiquer. Pas pendant un rush client. Pas à la dernière minute. Je me donne de l’espace.

Et si je remplace un appareil, je garde l’ancien pour quelques semaines. Parce qu’un backup, c’est précieux. Même chose pour une compétence : on ne devient pas expert·e du jour au lendemain. C’est comme un entraînement. Il faut du temps, de la constance, et un bon plan.

Des changements, oui… mais pas n’importe comment

On peut changer de logiciel, ajouter un service, suivre une formation, ou simplement mettre à jour notre matériel. Mais pas tout en même temps.

“Est-ce que j’ai vraiment besoin de cette compétence maintenant? Est-ce que je sais comment je vais l’utiliser dans l’immédiat?”

C’est une question que je me pose chaque fois que j’envisage un atelier ou un achat. Parce que même si apprendre, c’est motivant… ça prend du temps. Et le temps, en affaires, c’est précieux.

Conclusion : être doux·ce avec soi-même

“Un atelier d’une fin de semaine ne fait pas de toi un·e pro.”

Et c’est correct. Ce n’est pas une course. On peut intégrer de nouvelles choses, à notre rythme, avec patience et bienveillance. Comme dans un bon échauffement, on prépare notre corps (et notre cerveau) à s’adapter.

Envie d’aller plus loin?

🎧 Écoute l’épisode complet sur Spotify, Apple Podcasts ou n’importe quelle autre plateforme.
📩 Tu veux jaser de ton propre parcours? Ou tu veux en savoir plus sur comment je peux t’aider avec ta narration ou ton projet de voix off? Écris-moi!

Parce qu’évoluer, c’est bon pour toi, pour ton entreprise, et pour tes clients.

Bâtir une fondation: Il n’y a pas de bonbons miracle pour le succès à long terme

July 23, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Est-ce qu’un entraînement sur chaise inspiré des pubs de jeux mobiles peut vraiment nous apprendre quelque chose sur le travail autonome ?

Oui — surtout quand ces pubs vendent des illusions.

Tu sais, ces pubs qui prétendent que tu peux perdre du poids visible en trois semaines avec moins de dix minutes d’exercices légers par jour. Je m’en suis inspirée pour un épisode récent de mon balado Pigiste pas Figiste mais pas parce que j’y crois. Au contraire.

Une transformation aussi rapide, ce n’est ni sécuritaire ni réaliste. Les images retouchées où les kilos s’évaporent ne servent qu’à vendre un rêve. Mais en affaires comme en mise en forme, c’est une base solide qu’il faut, pas des raccourcis.

Alors, à quoi ressemble une réussite durable, pour vrai ?

C’est une question d’habitudes. Pas de magie.

Que ce soit pour tes objectifs professionnels ou personnels, il n’y a pas de solution miracle. Il y a seulement l’engagement quotidien, la présence, et le travail constant. Ce n’est peut-être pas aussi sexy qu’un avant/après photoshopé par l’I.A.… mais c’est ça qui fonctionne. Et c’est ça qui dure.

T’as un exemple concret à partager ?

Oui. Mon parcours en voix off en est un bon.

Entre mon premier cours de voix et l’enregistrement de ma première démo professionnelle, il s’est passé 18 mois. Cette démo — produite par la formidable Kim Handysides — continue de m’ouvrir des portes aujourd’hui. Ensuite, il m’a fallu six mois de plus pour signer avec ma première agence (un gros merci à Roger et Sarah de PN Agency). Rien de tout ça ne s’est fait en claquant des doigts. Mais chaque étape en valait la peine.

Même quand on booke vite, est-ce que c’est suffisant ?

Pas nécessairement. On rêve tous d’un horaire rempli dès le départ. Mais pour bâtir une carrière durable, les mandats ponctuels ne suffisent pas. Ce qui nous garde à flot à long terme, ce sont les clients réguliers, les références, les relations de confiance — et ça, ça prend du temps à construire.

Et si je veux aller plus vite que ça ?

Crois-moi, je comprends. On veut tous des résultats tout de suite.

Moi aussi j’aimerais avoir les dents droites tout de suite… mais je suis encore en train de porter mes aligneurs Spark. Le progrès est tellement lent que je ne vois pas de différence d’une semaine à l’autre. Mais d’un mois à l’autre ? Six mois plus tard ? Oh que oui, ça avance.

C’est pareil en affaires. C’est une croissance lente, mais constante. On fait des dépôts dans le « compte bancaire » de notre futur moi.

Qu’est-ce qui te motive quand ça stagne un peu ?

J’aime le processus.

C’est pas pour les likes ni les tapes dans le dos. La majorité de ce qu’on fait: que ce soit des auditions, du marketing ou des crunchs abdos — se passe loin des projecteurs. Le vrai bonheur, c’est de savoir qu’on avance. Qu’on fait le travail. Qu’on est là pour soi, jour après jour.

Le secret, c’est d’aimer la routine. Parce que notre travail, c’est un privilège. Pas une punition.

Un dernier conseil pour les pigistes qui lisent ceci ?

Oui — laisse faire les gommes miracles. Oublie les promesses faciles.

À la place, construis quelque chose de solide. Mets en place des routines et des systèmes qui soutiennent tes objectifs. Que ce soit ton flux de travail ou ton entraînement hebdomadaire, considère-le comme un investissement dans ton avenir. Tu bâtis ta force, ta stabilité, ta confiance.

Travaille fort. Repose-toi bien. Et fais-toi confiance.

[télécharger l’épisode du balado ici]

Pas aujourd’hui, robot! Ce client a choisi l’humain.

July 16, 2025 by AlisonP Leave a Comment

L’I.A. remplace-t-elle les créatif·ves humain·es? Pas si vite.

Pourquoi les clients choisissent encore la voix humaine

C’est peut-être une opinion controversée, mais… je ne crois pas que l’intelligence artificielle va remplacer tous les emplois. La touche humaine est bien vivante.

À une époque où les outils d’I.A. promettent des délais de livraison plus courts et des coûts réduits, il n’est pas étonnant que plusieurs clients se sentent poussés à tester l’automatisation dans leur création de contenu. Mais que se passe-t-il lorsque rapidité et économies se font au détriment de la clarté… et de la connexion?

Comme comédienne voix bilingue avec de l’expérience en vidéos explicatives, narration d’entreprise et contenu de marque, j’ai vu de mes propres yeux où la voix humaine se distingue encore — et pourquoi les clients reviennent.

Q : Est-ce que l’I.A. remplace vraiment les emplois créatifs?

R : C’est vrai que tout le monde en parle. Les outils deviennent plus rapides, plus intelligents, et savent imiter les réponses humaines. Mais la créativité, ce n’est pas seulement de la reconnaissance de schémas. C’est de l’interprétation, de la performance, et de l’intention. C’est là que l’humain excelle toujours.

Beaucoup de pigistes créatifs ressentent la pression — mais ce n’est pas parce que l’I.A. est meilleure. C’est parce qu’elle est moins chère, plus rapide, plus scalable. Mais ce n’est pas toujours synonyme d’efficacité.

Q : Pourquoi les clients choisissent encore des voix humaines comme la mienne?

R : Un de mes clients, qui accueille de nouveaux usagers sur sa plateforme en ligne, avait besoin d’une voix pour une série de vidéos explicatives animées. Ils n’avaient pas seulement besoin « d’une voix ». Ils avaient besoin de quelqu’un d’expérimenté, qui comprenait leur vision, ce qu’ils voulaient transmettre avec l’audio qui accompagne leur vidéo, même s’ils, en tant que spécialistes marketing sans formation en production audio/vidéo, avaient du mal à le formuler.

Ce qu’ils ont le plus apprécié : pouvoir travailler avec une vraie personne. Quelqu’un avec qui discuter. Quelqu’un capable de s’adapter rapidement. Quelqu’un qui comprend tout de suite.

On a collaboré sur un nouveau projet de vidéo explicative, et j’ai aussi livré des retakes pour une vidéo précédente — ils m’ont dit que c’était fluide, rapide, dans les temps et dans le budget, avec une qualité audio impeccable. C’est exactement ce qu’ils cherchaient.

Pour les artistes voix off en publicité ou narration, ces contrats réguliers, pas toujours très glamour, sont précieux. L’I.A. ne peut pas nourrir une relation humaine, mais nous, oui.

Et honnêtement, dans ce cas, l’I.A. n’aurait pas été la bonne solution. Pour obtenir un résultat un tant soit peu intéressant (et pas risible) avec une I.A. en contexte créatif, il faut savoir bien la « prompt-er », lui fournir du bon matériel de base, et ajuster constamment le résultat pour qu’il ne ressemble pas à toutes les autres vidéos générées. Personne n’a le temps pour ça. Mes clients, en tout cas, non.

Et puis, on la reconnaît facilement maintenant, la fameuse « signature » de l’I.A. Pourquoi risquer d’associer leur marque — qu’ils ont mis des années à bâtir — à une esthétique générique?

Q : L’I.A. peut-elle être un outil utile dans le travail créatif?

R : Absolument! Je m’en sers pour générer des idées de sujets ou resserrer mes résumés de balado. Je ne vais pas faire semblant : j’ai déjà demandé à l’I.A. de m’écrire un billet de blogue à partir de quelques phrases. Mais le résultat… bof. On dirait un travail fait à la dernière minute au secondaire. Si j’ai une note de passage, tant mieux.

Je sais que je dois spécifier dans le prompt de ne pas « réécrire pour améliorer le flow » si je veux garder ma voix intacte. Sinon, mon ton disparaît, dilué dans une soupe beige standardisée. Et c’est pareil pour les marques qui utilisent l’I.A. pour créer leurs textes : leur voix se perd aussi.

Le résultat? Un produit générique, uniforme, qui coche des cases mais qui ne connecte pas. Une occasion manquée — souvent un gaspillage de budget.

Q : Comment les artistes voix et créatifs peuvent-ils rester compétitifs?

R : En restant humains. Ça peut sembler simpliste, mais c’est la vérité. Voici comment :

Montrez votre valeur. Démontrez comment votre travail règle un vrai problème.
Soyez facile à engager. Rapidité, professionnalisme et attitude positive font toute la différence.
Tenez à vos tarifs. Si un client parle d’I.A., ne paniquez pas. Mettez en valeur ce que VOUS apportez : nuance, constance, adaptabilité, personnalité.
Bâtissez des relations. Les clients reviennent vers les personnes en qui ils ont confiance.

Q : Que devraient considérer les clients quand ils choisissent entre une I.A. et un·e créatif·ve humain·e?

R : Posez-vous ces questions :

Le résultat se démarquera-t-il dans un océan de contenu générique?
Votre public ressentira-t-il quelque chose de vrai?
Pourrez-vous demander des ajustements, et avoir de la constance d’un projet à l’autre?
Cherchez-vous un partenaire… ou seulement un résultat?

Encore sceptique?

Si vous êtes en réflexion, pensez à long terme. Les marques qui durent sont celles qui construisent la confiance. Et la confiance, c’est humain.

Et pour mes collègues créatif·ves : vos clients ne courent pas vers l’I.A. juste parce que c’est cool.
OK, certains oui.
Mais ils vont vers les outils qui promettent d’en faire plus, plus vite, à moindre coût.

C’est pourquoi je me positionne comme une alternative abordable et qualitative à tout ça.

Si ce sujet vous intéresse (et que vous avez envie de bouger un peu en même temps), allez écouter mon tout nouvel épisode du balado Pigiste pas Figiste. C’est une course progressive de dix minutes, accompagnée de stratégies pour survivre dans l’univers freelance.

Parce que oui, c’est une période difficile. Mais c’est aussi une opportunité. Ne faisons pas que suivre les machines… connectons mieux qu’elles.

🎧 Écoutez l’épisode : Pigiste pas Pigiste – Épisode 10

📩 Des questions ou envie de collaborer? Écrivez-moi à : VoiceTalent@alisonpentecost.com

Plus capable — Quand faut-il rompre avec un client ?

July 9, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Oui, tu as bien lu : aujourd’hui, on parle de rupture. Pas amoureuse… professionnelle. Parce que parfois, rompre avec un client, c’est nécessaire.

Toutes les relations, même celles avec nos clients, reposent sur la confiance, le respect mutuel, et une chose essentielle : un sentiment d’équilibre. Tu dois y trouver ton compte, toi aussi.

Mais quand :

la communication bogue,
les contrats sont bafoués,
les paiements sont en retard (ou absents),
ou que tu sens que ce client t’empêche carrément d’avancer…

… c’est là que ça coince.

Et pourtant, mettre fin à une relation d’affaires, ça fait peur. On pense tout de suite à la perte de revenu, au stress, à l’inconfort. On se dit : « Peut-être que ça ira mieux la prochaine fois… non ? »

Mais comment savoir que c’est vraiment terminé ? Et comment mettre fin à la collaboration avec respect, sans culpabilité, tout en restant professionnelle ?

Reconnaître les signaux d’alarme

Voici quelques voyants rouges :

🔺 Taux bas + attentes élevées
Un contrat flou ou qui change constamment, ça mène droit à la frustration. Mets tout par écrit, et si l’entente n’est pas respectée… c’est que toi ne l’es pas non plus. Tu as le droit de refuser un prochain mandat.

🔺 Difficultés de communication
Impossible à joindre quand tu as besoin d’approbation, ou inversement, trop envahissant·e et présent·e à toute heure du jour (ou de la nuit)? Si tes limites sont ignorées, c’est un manque de respect clair.

🔺 Retards de paiement
Tu ne devrais pas avoir à envoyer plusieurs courriels pour réclamer une facture impayée depuis des mois. Et si, en plus, la personne évite la conversation ou donne des excuses vagues… aïe. Ce n’est pas un client avec qui tu devrais retravailler.

🔺 Incompatibilité de personnalité
Tu sais, ce sentiment de fatigue après chaque échange. L’angoisse qui monte dès que tu vois son nom dans ta boîte de réception. C’est ton corps qui t’envoie un message clair : il est temps de tourner la page.

Comment rompre en douceur (et avec classe)

Tu n’as pas besoin d’une excuse compliquée. Dis la vérité : tu repenses à tes priorités professionnelles (parce que c’est vrai!) et tu dois te concentrer sur d’autres types de mandats.

Même si le ou la client·e t’a ghostée sans payer, donne toujours un avis de fin de contrat. Termine proprement. Reste pro. Ne rends pas ça personnel.

Peut-être que tu n’as pas aimé travailler avec cette personne. Mais elle a vu ta valeur, assez pour te réengager. Tu ne veux pas brûler un pont qui pourrait te mener à d’autres clients plus alignés avec toi.

Et surtout, n’étale jamais ta frustration en ligne. Garde ça pour une discussion en privé avec des ami·es ou en famille. Le monde est petit — tu ne sais jamais qui connaît qui.

🌱 Ce n’est pas une perte. C’est une taille de printemps.

Rompre avec un client, ce n’est pas un échec. C’est un acte de croissance. Comme quand on taille une plante pour qu’elle redirige son énergie vers ce qui compte.

En coupant ce qui t’épuise, tu fais de la place pour ce qui va te faire évoluer : dans ta business, dans ton bien-être, dans ta créativité.

Tu mérites de belles choses.
Tu mérites d’être respectée, écoutée, bien payée.
Tu mérites de consacrer ton temps à des projets qui t’allument.

N’oublie jamais ça. 💛

🎧 Écoute l’épisode complet de Pigiste pas Figiste pour des réflexions franches, un clin d’œil à la super coach Dervla Trainor (merci pour l’inspiration!), et une séance de mobilité pour ouvrir de l’espace dans ton corps et dans ta vie professionnelle.

La jalousie : un détour inutile… mais tellement humain

July 2, 2025 by AlisonP Leave a Comment

La jalousie.
On l’a tous ressentie, même si on n’aime pas trop l’admettre.

C’est peut-être en voyant une collègue décrocher le contrat que toi tu voulais.
Ou quelqu’un d’autre signer avec LE client que t’avais dans ta ligne de mire.
Ou encore cette personne sur Instagram qui a l’air de vivre sa meilleure vie, entre marathons, smoothies verts et séances de Pilates à l’aube.

Et là, ça te pique un peu.
Tu serres les dents. Tu fais comme si de rien n’était.
Mais à l’intérieur, y’a ce petit monstre vert qui commence à te chuchoter à l’oreille…

Mais d’où ça vient, ce sentiment-là?

Est-ce qu’on pense qu’on le méritait plus qu’eux?
Est-ce qu’on veut la même chose? Le même statut, la même reconnaissance?

Souvent, la jalousie vient de là : d’un désir de valeur personnelle.
On projette tout ça sur une image, un résultat. Une médaille. Un mandat. Un style de vie.

Mais ce qu’on voit, c’est rarement toute l’histoire.
Les réseaux sociaux, c’est une vitrine bien soignée.
Les gens choisissent ce qu’ils montrent…
Et nous, on choisit ce qu’on envie.

On voit les abdos. Pas les entraînements de 6h du matin.
On voit la maison. Pas les dettes ou les sacrifices qu’il a fallu pour l’acheter.
On voit les contrats. Pas les auditions ratées avant.

La jalousie, ça épuise

S’obséder sur ce que les autres ont, c’est un drain mental.
De l’énergie qu’on gaspille — au lieu de la mettre dans nos projets, notre bien-être, notre progression.

Et ce n’est pas juste fatigant.
C’est aussi nocif pour nos relations.
C’est difficile d’entrer en contact avec quelqu’un qu’on jalouse.
Difficile de bâtir une collaboration quand on rumine une comparaison.

Et on finit par rater de belles occasions.
Parce qu’on regarde les autres comme des rivaux au lieu de potentiels alliés.

Retourne à tes bases

Quand tu sens le petit démon vert revenir, essaie ça :

Replonge dans ton plan d’affaires.
Regarde tes propres indicateurs de succès.
Compare-toi pas aux autres — compare-toi à toi-même.
Où est-ce que t’étais il y a un an? Où veux-tu aller?

Sois précis·e.
Mesure tes progrès, comme on le fait en entraînement.
En affaires, comme en mise en forme, c’est la constance et l’alignement avec tes objectifs qui comptent.

Parce qu’au fond, on n’est pas tous sur le même chemin.
Et c’est ben correct comme ça.

Sois toi-même. Sincèrement.

On a souvent peur de ne pas être à la hauteur.
Alors on essaie d’être parfait·e. D’avoir l’air professionnel·le. Compétent·e. Aimable.
Mais tu sais quoi?

Tu n’as pas à plaire à tout le monde.

T’es trop unique pour ça, et c’est parfait comme ça.
Sois toi-même, pour les gens qui ont besoin de quelqu’un comme toi.

Et surtout : ne te prends pas trop au sérieux.
(Je me le dis à moi-même aussi, t’inquiète.)

Parce que quand on accepte notre humanité, nos failles, nos bizarreries…
On accepte plus facilement celles des autres.

Humanise. Connecte.

Tu ressens de la jalousie envers quelqu’un?

Essaie de transformer ce sentiment en action.
Lui as-tu déjà écrit?
As-tu commenté un de ses posts?
As-tu jasé avec cette personne à un événement?

Tu serais surpris·e.
Peut-être que cette personne que tu jalouses… deviendra ton prochain·e collaborateur·trice.
Ou même un·e ami·e.

Tu veux explorer encore plus le sujet?
J’en parle dans le nouvel épisode de mon podcast Pigiste pas Figiste :
🎧 Écoute ici

On va sortir de notre tête, se lever de notre chaise, et canaliser cette énergie ailleurs.
Quelque part de vraiment utile.

La prévention – Mieux vaut prévenir que guérir

June 25, 2025 by AlisonP Leave a Comment

La prévention, c’est pas sexy. Mais c’est essentiel.

Soyons francs : la prévention, c’est pas le sujet le plus glamour.

Faut penser à ce qui pourrait mal aller. Imaginer le pire. Anticiper les bris, les erreurs, les bogues. Et personne a envie de faire ça, surtout quand ça rime avec paperasse, coûts supplémentaires ou courbe d’apprentissage.

Mais dans cet épisode de Pigiste pas Figiste, je te propose d’en parler… en courant.

Bouge ton corps, protège ta business

Je t’invite à me suivre pour une course de 10 minutes, en mode soleil-plein-visage et musique dans les oreilles, pendant qu’on s’échauffe avec des étirements dynamiques et qu’on réfléchit à ce qu’on peut faire pour garder notre entreprise en santé.

Pourquoi on s’échauffe avant un entraînement ?
Pour prévenir les blessures. Pour que notre corps soit prêt. Et pourquoi on ferait pas pareil avec notre business ?

En tant que pigistes, on ne peut pas juste espérer que tout fonctionne toujours

Parce que c’est pas une question de “si” un pépin va arriver, mais “quand”.
Et crois-moi, j’ai vu des affaires. Dans une ancienne vie, j’étais administratrice réseau dans une PME. J’ai vécu toutes sortes de pannes, de la fumée qui sort du boîtier à des erreurs humaines… de mon cru. (Tu veux des anecdotes ? Paie-moi un verre un jour, j’ai du stock.)

Mais voici la leçon : prévoir, c’est protéger sa capacité de livrer. De facturer. De continuer à rouler.

Tu veux des exemples concrets ? En voici.

💻 Sauvegardes (en triple, si tu peux)

Ne JAMAIS éditer l’unique copie d’un fichier audio. Garde toujours l’original.
Sauvegarde ton contenu (enregistrements, vidéos, factures, contrats) hors site. Genre pas juste sur ton ordi ou sur un disque dur à la maison.
Et surtout, apprends à récupérer tes données. Sauvegarder, c’est bien. Mais si tu sais pas les restaurer, t’es pas plus avancé.e.

🔧 Équipement de secours

Un câble qui lâche, c’est pas rare. Avoir un de rechange dans un tiroir, ça coûte pas cher et ça sauve un mandat.
Connais une place où louer de l’équipement rapidement. Ou garde une liste de contacts de confiance.
Si un morceau critique pète, t’as un plan B ?

🔐 Mots de passe & sécurité

Chaque compte = mot de passe différent. Et complexe.
Range-les dans un coffre-fort numérique. Oui, je sais, c’est fatiguant. Mais moins que de se faire pirater ton compte Insta.
Et active l’authentification à deux facteurs. Toujours.

🌐 Ton site, tes réseaux, ton identité en ligne

Mets en place un plan de maintenance web. Ou paie quelqu’un pour s’en occuper.
Garde ton accès admin en sécurité.
Pense à tout ce que tu perds si ton site plante ou se fait hacker… et qu’un.e client.e ne peut plus te contacter.

En résumé ?

La prévention, c’est pas excitant.
Mais ça l’est encore moins de perdre un contrat ou une semaine de revenu parce que t’avais pas pensé à un scénario catastrophe.

Prendre 10 minutes pour s’échauffer avant de courir ? C’est pas du temps perdu.
Investir du temps et un peu d’argent pour éviter une perte de données ou un bris d’équipement ? Même logique.

Prévenir, c’est investir dans la longévité de ta business.
Et ça coûte toujours moins cher – en stress, en temps, en énergie – que de réparer les pots cassés.

🎧 Tu veux courir avec moi et faire un petit check-up de ta business en même temps ?
L’épisode La prévention – Mieux vaut prévenir que guérir est dispo maintenant, sur toutes les plateformes de balado.

ALISON PENTECOST