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Apaiser la tempête mentale : retrouver ton focus quand tout s’emballe

October 29, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Où est ta tête, en ce moment ?

Stressé·e par ce qui s’en vient ?
En train de ruminer quelque chose qui est déjà arrivé ?

Tu sais que tu ne peux pas le changer, hein ?

Il faut apprendre à lâcher prise.

La vraie sérénité sous pression, ce n’est pas d’ignorer le chaos. C’est d’apprendre à bouger avec lui.

Il y a des jours où on a l’impression que notre cerveau tourne avec 47 onglets ouverts, et qu’au lieu d’en fermer un seul, on passe d’une fenêtre à l’autre en espérant que le fouillis mental va se ranger tout seul. Mais non. Il s’accumule… jusqu’à ce qu’on ne sache plus ce qui est urgent, ou ce qui peut attendre.

C’est ça, la surcharge mentale. Et quand elle s’installe, la concentration s’envole.

Tu te retrouves à fixer ton écran pendant quinze, vingt minutes sans rien faire. Juste fixer le vide et à penser à ta liste d’épicerie, à la série que tu regardes, ou au bol du chat.

Je connais ça. Plus souvent que je veux bien l’admettre. Cette semaine incluse.

Et c’est là que je sais qu’il est temps de prendre une vraie pause.
Pas une pause scrolling sur mon téléphone, ni un petit jeu pour procrastiner. Une vraie pause. Celle qui fait bouger le corps 
et le mental. Une courte marche. Quelques roulements d’épaules. Trois grandes respirations.

Parce que le corps et l’esprit travaillent ensemble. Quand l’un se fige, l’autre peut aider à le remettre en mouvement.

Le prix de tourner en rond

Quand on ignore le besoin de s’arrêter, de s’hydrater, de se recentrer, notre corps, et notre tête, finissent par se rebeller.

Le cycle stress → distraction → autocritique → encore plus de stress gruge notre attention et bloque notre créativité.

Trop réfléchir avant une séance de voix peut littéralement me serrer la gorge. Et la tension chronique ? Elle mène tout droit à l’épuisement et à la paralysie créative.

Comme pigistes ou créatifs, on confond souvent activité et productivité.
On saute d’une tâche à l’autre, d’une notification à la suivante, en pensant qu’être occupé, c’est avancer. Mais la surstimulation épuise la concentration et la motivation.

Alors, pose-toi la question :

Est-ce que je suis vraiment productif·ve… ou juste occupé·e ?

Parfois, ce dont tu as le plus besoin, ce n’est pas d’une heure de plus à ton bureau — mais de trois minutes de respiration carrée, d’un grand verre d’eau, ou d’un moment en posture de l’enfant.

Retrouver le calme au milieu du chaos

Tu ne peux pas contrôler ce qui se passe autour de toi (les échéances, les algorithmes, la vie de famille) mais tu peux choisir comment tu réagis. Et c’est ça, la vraie sérénité sous pression.

Commence petit. Crée de l’espace pour penser. Et respire.

Voici quelques idées pour passer du chaos à la clarté :

  • Associe respiration consciente et mouvement doux. Roulements d’épaules, étirements du cou ou des bras, ou une flexion avant rapide, juste assez pour te ramener au moment présent.
  • Crée tes “circuits antistress”. Une courte marche, une mini-séquence d’étirements répétée plusieurs fois. Tout ce qui aide à briser le cycle du stress et à retrouver le focus.
  • Fais un “entraînement de la culpabilité”. Un entraînement pour ceux et celles qui se sentent coupables de se reposer. Une sieste réparatrice, un moment de relaxation ou de mobilité douce — du “rétablissement actif” pour le corps et l’esprit.
  • Désencombre ton espace mental et numérique. Écris dans un journal, range ton bureau ou ferme les notifications pendant trente minutes. Récupère ton attention.
  • Bouge en pleine conscience. Une marche méditative, un mantra en mouvement — pour trouver le calme dans le mouvement, et non à l’extérieur de lui.

Soyons honnêtes : le chaos ne s’arrête jamais complètement. Si tu attends que tout soit calme avant d’agir, tu n’agiras jamais.

Alors quand la panique monte, continue de respirer. Continue de bouger.
Les morceaux vont finir par se remettre en place. Et petit à petit, tu vas te sentir mieux, plus clair·e, plus aligné·e — prêt·e à avancer.


Écoute l’épisode complet du balado Pigiste pas Figiste,

« Apaiser la tempête mentale : retrouver ton focus quand tout s’emballe ».

Dix minutes pour bouger, respirer, et retrouver ton calme — même au beau milieu d’une journée bien remplie.


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De retour dans le game : retrouver ton rythme après une pause de pigiste

October 22, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Tu sais ce feeling quand t’as été off un bout de temps — par choix ou par nécessité — et que tu décides de te remettre dans le bain ?
Pas toujours évident. Surtout en freelance, où le rythme, les clients et la confiance sont souvent liés.

Peut-être que t’as pris un poste salarié pendant un moment, pour la stabilité. Ou que t’as dû t’arrêter parce que la vie l’exigeait : un projet, un bébé, un déménagement, un trop-plein. Peu importe la raison, revenir dans le game demande un peu d’humilité… et beaucoup de stratégie.

Comment reprendre là où on a laissé ?

Ce que t’as appris ailleurs compte, même si ça semble “hors sujet”

Travailler dans un emploi salarié ou changer de domaine peut sembler une pause forcée, mais c’est souvent une mine d’or cachée.


T’as gagné en structure, en collaboration, en gestion de temps. T’as vu comment les entreprises pensent, comment les budgets se décident, comment les priorités changent.
Tout ça, c’est du vécu que tu peux ramener dans ta pratique freelance.


Ce bagage te rend plus solide et plus adaptable. Les clients adorent travailler avec quelqu’un qui comprend leur réalité.

Tu ne peux pas précipiter ton retour

Pendant que j’enregistrais un entraînement lent de renforcement du tronc pour mon balado, j’ai réalisé à quel point ça reflétait parfaitement ce que l’on ressent quand on revient dans le monde du travail autonome après une pause.

Les mouvements sont délibérés. Contrôlés. Ancrés dans le moment présent, pas dans la vitesse.
Tu ne peux pas forcer le retour du “flow”. Tu dois y entrer doucement.

Et c’est exactement le même état d’esprit dont les pigistes ont besoin.

Parce qu’on va se le dire : on a tendance à se taper dessus quand on perd notre élan.
On se compare à ceux et celles qui “n’ont jamais arrêté”.
On imagine déjà la douleur avant même de recommencer.
On anticipe la difficulté avant d’avoir fait le premier pas.

Mais tout ça, c’est de l’énergie gaspillée.

Accepter — vraiment accepter — ne veut pas dire abandonner.
Ça veut dire reconnaître ce qu’on ne contrôle pas :
le marché, l’algorithme, la santé, ou encore le timing imprévisible de la vie.

Quand je travaillais en recherche, on disait souvent :

“Tes constantes ne le sont pas, et tes variables ne le seront pas.”

Autrement dit : la seule constante, c’est le changement.

Et parfois, ça veut dire pivoter, s’ajuster, ou même accepter un emploi qui n’est pas ton rêve absolu — mais qui t’aide à te stabiliser pour la suite.
Et ça, ce n’est pas de la faiblesse.
C’est de la sagesse.

Commence petit, reste constant, sois bienveillant·e envers toi-même

Alors, comment on revient dans le jeu?

Commence petit.
En entraînement : un seul mouvement lent et contrôlé.
En pigisme : une démo mise à jour. Un courriel. Un message pour reprendre contact avec un ancien client.

L’élan commence toujours par une seule action.

Choisis la constance plutôt que l’intensité.
Tu n’as pas besoin d’un grand élan de motivation une fois par année.
Tu as besoin de 
petites habitudes répétées qui s’accumulent — comme t’étirer après chaque entraînement, au lieu d’attendre d’être blessé·e.

Reste adaptable.
Peut-être que tes anciens clients sont passés à autre chose. Peut-être que ton domaine a évolué.
C’est correct.
Tu ne repars pas de zéro.
Tu repars avec de l’expérience.

Et enfin, célèbre ton retour.
Tu t’es présenté·e. Et ça, c’est énorme.

Que ce soit ton premier courriel d’approche après des mois d’absence, ou ton premier projet créatif après un burn-out —
c’est du courage.

L’acceptation et le soutien ne te rendent pas plus faible.
Ils rendent ton retour 
durable.

Parce que tu l’as déjà fait.
Et tu peux le refaire.

Et surtout, sois doux/douce avec toi-même

Tu n’as pas perdu ton talent.
Tu n’as pas à “rattraper” les autres.
Tu reprends ton chemin, à ton rythme.

Revenir, c’est aussi l’occasion de faire les choses autrement — avec plus de clarté, de calme, et de confiance.


Écoute l’épisode complet de “Pigiste pas Figiste” pour un petit boost de motivation, des conseils concrets et quelques respirations entre deux crunchs.

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Faire le marketing de ton entreprise créative : comment, où et à qui

October 15, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Le marketing. Ouf.
C’est un peu comme aller courir un matin froid et pluvieux.
Tu sais que c’est bon pour toi… mais t’as vraiment pas envie.

Tu as beau être le ou la plus talentueux·se dans ton domaine, si personne n’a entendu parler de toi, ton entreprise n’ira pas bien loin. Le SEO, c’est utile, ou…mais ça prend du temps. Et à moins de payer cher pour rester tout en haut des résultats de recherche, ça peut prendre une éternité.

Alors, que faire à la place?
Comment t’assurer que les bonnes personnes — celles qui ont besoin de tes services — 
te trouvent?

Comment, où et à qui

Commençons par le comment : les méthodes, les canaux et les approches possibles pour faire connaître ton entreprise créative.

Il existe deux grandes catégories de marketing :

  • Le marketing de diffusion (à plusieurs personnes à la fois) : publications sur les réseaux sociaux, blogues, infolettres, podcasts, ou même publicité payante.
  • Le marketing individuel (de personne à personne) : prospection à froid, réseautage, collaborations et bouche-à-oreille.

La prospection à froid fait peur à bien des créatifs. Je comprends.
Pendant longtemps, je me disais : 
« Jamais je n’enverrai de courriels à des inconnus! »
Mais on ne parle pas ici de spam.

J’ai commencé petit : cinq courriels par jour, personnalisés, à des gens précis dans des entreprises qui engagent des voix.
Résultat? Des mois plus tard, certaines personnes m’ont recontactée pour des auditions ou des mandats.
C’est la preuve que la constance finit toujours par payer. Et même si tu n’as pas de réponse, ça ne veut pas dire qu’on t’a ignoré — parfois, ton message reste en tête jusqu’au bon moment.

Comment choisir ton “comment”

Choisis une méthode qui correspond à tes forces et à ce que tu aimes faire.

  • Tu adores écrire? Crée un blogue ou une infolettre.
  • Tu travailles avec l’image? Priorise les vidéos courtes ou les reels.
  • Tu travailles avec le son (comme moi)? Lancer un podcast ou partager des extraits audio.

Peu importe le format, l’important, c’est d’être authentique et constant.

Ensuite : où faire ton marketing

C’est-à-dire l’espace où ton public cible se trouve — en ligne ou en personne.

LinkedIn, Instagram, YouTube, TikTok… ou encore des plateformes spécialisées selon ton domaine.
Dans le monde du voice over, par exemple, il y a 
Voice123 et Bodalgo.

Et ne sous-estime jamais le réseautage en personne : événements, conférences, 5 à 7 ou meetups créatifs.
L’important, c’est de lire la salle : certains événements sont faits pour “pitcher”, d’autres pour écouter.
Et s’il te plaît — 
ne bloque jamais quelqu’un dans la salle de bain pour lui parler de ton projet. (Ça arrive plus souvent qu’on pense. ?)

Et finalement : à qui t’adresses-tu?

La réponse n’est jamais “à tout le monde.”

Qui aimerais-tu vraiment comme client·e?
Qui 
valorise ton travail?
Qui a un 
problème que tu peux résoudre grâce à ton talent?

Pense à :

  • leur secteur d’activité,
  • leur rôle ou titre de poste,
  • leurs besoins concrets,
  • et même la taille de leur entreprise.

Tu ne t’adresseras pas de la même façon à une directrice marketing d’une grande agence qu’à un·e propriétaire de PME qui porte plusieurs chapeaux.

Pourquoi c’est important

Parce que le flou ne fait réagir personne.
Un message trop général, ça ne connecte pas.

Quand ton contenu ou tes courriels ne s’adressent pas à un public précis, ils tombent à plat — ou pire, sont ignorés.
Un message ciblé, au contraire, fait penser à ton client idéal : 
« Ah! Elle parle de moi. »

Être stratégique dans ton comment, ton où et ton à qui, ça t’aide à :
✅ Cesser de parler dans le vide.
✅ Être visible là où les décideurs regardent vraiment.
✅ Attirer des mandats alignés avec tes forces et tes objectifs.

Et une vérité que j’ai apprise autant en entraînement qu’en affaires :
La constance bat toujours l’intensité.

Tu n’as pas besoin d’un gros effort marketing une fois par année — juste d’un petit effort régulier qui s’accumule avec le temps.

Passe à l’action

Voici trois étapes simples pour te lancer :

1️⃣ Choisis ton canal.
Un seul. Celui qui te semble naturel et que tu pourras maintenir.

2️⃣ Montre-toi là où ça compte.
Découvre où ton client idéal se trouve — en ligne ou hors ligne — et concentre ton énergie là-dessus.

3️⃣ Écris à de vraies personnes.
Fais une liste de deux ou trois client·es de rêve.
Rédige un court message personnalisé expliquant comment tu peux les aider.
Et… clique sur 
envoyer.

Il n’y a aucune garantie dans la vie, seulement des risques qui valent la peine.

Tu ne sauras jamais à l’avance si ta stratégie marketing va fonctionner.
Mais si tu ne fais rien, tu ne le sauras jamais — et tu ne grandiras pas.

Alors, vas-y. Sois authentique.
Et rends tes futurs clients heureux·ses de t’avoir découvert·e.

==================================================================

Envie d’en entendre plus?

Cet article est inspiré de l’épisode 23 du balado Pigiste pas Figiste.

Chaque semaine, je t’accompagne dans un entraînement de 10 minutes — et dans un défi d’affaires pour pigistes. Parce que développer ton endurance, ça compte autant dans le corps que dans le business.

Écoute l’épisode sur ta plateforme préférée, et continuons de grandir — en affaires, et en force.

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Burnout assuré : le piège du pigiste-martyr

October 8, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Parlons de martyr.
Ça sonne intense, non? Pourtant, en freelance (et même en mise en forme), ça revient plus souvent qu’on le pense. Surtout quand les gens étalent tous les sacrifices qu’ils font pour livrer leurs projets à temps.

Honnêtement? Personne ne s’en soucie vraiment.
Bon, ta famille s’en soucie, oui. Mais tes clients? Pas vraiment. Ils ont déjà leurs propres échéances, leurs propres tracas. Que tu leur racontes que t’as passé la nuit blanche pour finir leur mandat, ou que tu souffres en silence en espérant un bonus karmique… ça ne change pas grand-chose à la façon dont ils te perçoivent.

Le mythe du pigiste surmené

On entend souvent que pour réussir en freelance, il faut prouver qu’on travaille plus que les autres, qu’on est toujours disponible, qu’on place nos clients avant notre santé et notre famille. Mais soyons honnêtes : les clients ne donnent pas de points de mérite pour ton épuisement.

Personne ne va te féliciter parce que tu dors cinq heures par nuit. Aucun client ne t’applaudit parce que tu publies une photo de toi courbé sur ton portable à la plage, ou au parc pendant que tes enfants jouent. Peut-être que tu vas récolter quelques « j’aime », mais dans deux secondes, les gens auront déjà passé à autre chose.

Ce qui compte vraiment pour tes clients, c’est simple : que ton fichier arrive dans leur boîte de réception à temps, avec une qualité qui répond ou dépasse leurs attentes. C’est tout.

Le prix du sacrifice permanent

Une soirée de travail jusqu’à 2 ou 3 h du matin? Ça arrive. Mais si c’est ta marque de commerce, tu récoltes surtout de la fatigue.

Pour les pigistes qui travaillent avec des clients dans différents fuseaux horaires (les artistes voix comme moi le savent très bien), la tentation est grande de croire qu’il faut être « toujours là », parce qu’il est toujours 9 h quelque part. Mais couper ton sommeil, sauter des repas, ou sacrifier du temps avec ta famille, ça ne tient pas à long terme.

Le manque de sommeil, ça ne mine pas juste ta santé : ça affecte aussi ton entreprise, ta créativité et tes relations. Dormir n’est pas optionnel. C’est essentiel : pour récupérer, pour rester concentré, pour être à ton meilleur. Je le dis souvent à mes ados : « tu sauras que t’es un vrai adulte quand tu vas avoir hâte d’aller te coucher ». Et oui, ils vont découvrir que j’ai raison.

De mon côté, j’ai appris qu’il me faut au moins six heures de sommeil pour fonctionner, et idéalement 7-8. Si j’essaie de tirer la couverte plus courte, je ne suis pas plus productive. Je suis grognonne, déconcentrée, et je n’offre pas mon meilleur travail. Les clients ne m’engagent pas pour être un zombie. Ils m’engagent pour apporter de l’énergie et de la créativité à leurs projets.

Professionnalisme ≠ martyr

Le surmenage « performatif », c’est un piège. Si ton énergie est à son max à minuit, parfait. Mais demande-toi : quel message tu envoies quand tu fais exprès d’en parler?

Beaucoup de pigistes croient qu’en « allant au-delà » de manière extrême, ils vont impressionner leurs clients. Mais souvent, ça établit surtout une nouvelle norme irréaliste… et tu finis pris au piège.

Rappelons-nous : on est des pigistes créatifs, pas des chirurgiens cardiaques. On n’a pas besoin d’être disponibles 24/7. Ce qui fidélise les clients et génère des références, ce n’est pas la souffrance : ce sont les systèmes. Des processus fiables. Une communication claire. Une constance dans la livraison.

Alors va jouer avec tes enfants. Sors souper avec des amis. Dors un vrai huit heures. Si tu veux partager quelque chose en ligne, partage ça.
Tes clients ne veulent pas de martyrs. Ils veulent des partenaires capables de livrer du bon travail sur la durée.

Ne prouve pas combien tu peux endurer. Prouve combien ton travail peut durer.

Musique, exercice et conseils: écoute mon balado Pigiste pas Figiste.

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Stats utiles, pas ultimes : garde le contrôle de ton entreprise

October 1, 2025 by AlisonP Leave a Comment

On parle beaucoup de chiffres dans le travail créatif en freelance.
Revenus. Pistes. Abonnés. Trafic web.

Un peu comme en mise en forme : poids, répétitions, fréquence cardiaque.

Et oui, ces chiffres-là ont leur importance. Ils nous aident à mesurer nos progrès et à voir si le plan fonctionne.
Mais voilà le hic : 
aucun chiffre, pris seul, ne raconte toute l’histoire.

Tu peux avoir une explosion d’abonnés sans aucun client payant.
Ou atteindre un nouveau record à l’entraînement et quand même te sentir fatigué·e.

Les chiffres sont un outil. Mais ils ne sont pas toute la vérité.

Le rôle des métriques

Les chiffres nous donnent du feedback. Ils montrent si une stratégie nous rapproche de nos objectifs.

Quand j’ai lancé mon podcast Pigiste pas Figiste, je n’ai pas juste appuyé sur « rec » en espérant que ça marche.
J’ai fait une liste de toutes les étapes nécessaires pour produire un épisode : écriture, enregistrement, montage, mixage, diffusion. Et j’ai ajusté au fur et à mesure.
C’est ça, la constance : un processus.

Mais un processus sans métriques, c’est avancer les yeux fermés.
Il faut des objectifs clairs, mesurables et atteignables pour savoir si nos efforts rapportent vraiment. Sinon, on ne fait que deviner.

Tes revenus mensuels ont-ils augmenté depuis ton dernier changement?
Tu conclus plus de mandats?
Ton nouveau logiciel te fait-il vraiment gagner du temps?

Les métriques aident à répondre à ces questions.

Le danger de l’obsession

Le problème, c’est quand on se met à obséder sur un seul chiffre.

Je suis déjà tombée dans ce piège.
Je regardais surtout les impressions et les « j’aime ».
Un post viral donne un petit boost d’ego, mais dans mon domaine (la voix hors champ), ça mène rarement à de vrais contrats.

C’est seulement quand j’ai commencé à écrire pour mon public cible, les gens qui ont réellement le pouvoir d’embaucher une voix, que j’ai vu de vrais résultats. Moins de likes, mais plus de clients.

Voici pourquoi un seul chiffre peut être trompeur :

  1. Les chiffres ne mesurent pas la qualité. 10 000 impressions ne valent pas grand-chose sans engagement réel.

  2. Le contexte compte. Dix écoutes de démo par les bons clients valent mieux que 100 visites aléatoires.

  3. Un seul indicateur peut déformer ton focus. Tu risques d’ignorer la vue d’ensemble.

  4. La santé d’une entreprise est multidimensionnelle. Revenus, clients réguliers, efficacité, réputation… tout compte.

  5. Les chiffres fluctuent naturellement. Algorithmes, saisons… inutile d’attacher ton humeur à ces montagnes russes.

Une approche équilibrée

Alors, comment profiter des chiffres sans leur laisser le contrôle?

  1. Suis l’essentiel. Choisis 2 ou 3 métriques qui comptent vraiment. Pas besoin de tout mesurer.

  2. Vérifie régulièrement, pas obsessivement. Une fois par semaine ou par mois, c’est assez.

  3. Combine données et ressenti. Est-ce que les chiffres reflètent vraiment comment tu sens ton entreprise?
  4. Reste flexible. Être pigiste, c’est comme viser une cible en mouvement : essais, erreurs, ajustements.

  5. Cherche de la perspective. Demande à tes pairs comment eux évaluent leur progrès. Parfois, ça aide à voir la forêt quand tu es coincé·e dans les arbres.

En fin de compte, les chiffres devraient fonctionner comme un tableau de bord, pas comme un voyant rouge qui clignote.
Ils te guident, mais ils ne te définissent pas.

Être pigiste, c’est itératif, un peu comme créer une recette : tu essaies, tu ajustes, tu améliores. Même si ça « ne marche pas », tu as appris, récolté des données, et avancé plus loin que le point de départ.

Alors oui, garde un œil sur tes chiffres. Mais ne les laisse pas mener le bal.

Et toi, quel est le chiffre le plus difficile à ne pas laisser t’obséder dans ton entreprise freelance?

Filed Under: Pigiste pas Figiste Tagged With: business, businesstips, exercice, fitness, freelance, pigiste, statistics, trucsdepigiste, voix-off

De l’atelier à l’action : Intégrer enfin tes nouvelles compétences

September 24, 2025 by AlisonP Leave a Comment

La formation continue, c’est dans notre ADN de pigistes.

On s’inscrit à des ateliers, on met nos logiciels à jour, on engage des coachs, on assiste à des conférences… parce qu’on sait que nos industries évoluent sans arrêt. Personne ne veut devenir le dinosaure qui disparaît.

Mais il y a un défi qu’on oublie trop souvent :

Comment intégrer tout ce nouveau savoir dans ton quotidien de travail?

On est tous passés par là.
Tu investis du temps et de l’argent dans une super formation, tu télécharges un nouveau logiciel flambant neuf, ou tu reviens d’une conférence du week-end la tête pleine d’idées. Le lundi arrive, les courriels de clients s’accumulent, les projets urgents reprennent le dessus… et l’“intégration” se fait pousser dans un coin du bureau — puis oubliée.

Six mois plus tard, la culpabilité embarque.
Je vais être honnête : j’ai assisté à VO Atlanta l’an dernier, et je n’ai pas encore regardé une seule des captations des sessions. Pas une. Et oui, je continue à me dire que je vais les écouter avant la prochaine conférence. Je suis aussi coupable que toi.

Alors, pourquoi ce fossé est si important?

  • Apprendre sans pratiquer s’évapore vite. L’effet “wow” d’un atelier disparaît rapidement si tu ne le mets pas en action.
  • Une compétence s’ancre seulement quand tu l’appliques. C’est comme ça qu’elle devient un réflexe.
  • L’intégration construit la confiance. Dès que tu utilises un nouvel outil dans un vrai mandat, tu arrêtes de douter de toi.
  • Ton investissement rapporte. Ton argent et ton temps portent fruit seulement quand les acquis s’intègrent à ton workflow.

Et pourtant, on le sait : la vie de pigiste est occupée. Entre la prod, l’admin et la croissance, ça déborde. Ajoute à ça l’anxiété, et la pression monte encore plus. (Crois-moi, mon cerveau a déjà fait le scénario catastrophe “et si mon ordi plante en plein enregistrement?” plus d’une fois.)

La bonne nouvelle? L’intégration n’a pas besoin d’être écrasante. Voici des pistes concrètes pour passer du savoir au faire:

Six étapes pour passer du Workshop au Workflow

1. Changer de mindset
Arrête de voir la pratique comme du “travail en plus.” Considère-la comme une partie de ton mandat. Teste un élément appris directement dans un projet réel, même si ça ne reste pas dans le livrable final.

2. La micro-pratique bat les marathons
Oublie le fameux “après-midi libre.” Dix minutes de pratique ciblée suffisent. Fais des “sprints de compétences” : un raccourci, une fonction, un exercice vocal. Et c’est réglé.

3. Prioriser et filtrer
Après une formation, choisis 
trois apprentissages à appliquer. Pas trente. Demande-toi : qu’est-ce qui est utile tout de suite? Qu’est-ce qui peut attendre?

4. Bloquer du temps d’intégration
Mets 30 minutes par semaine dans ton agenda pour un “laboratoire d’intégration.” Protège ce temps-là comme une vraie date de livraison.

5. Se créer de la reddition de comptes
Dis à un pair ce sur quoi tu travailles. Note tes progrès dans un carnet ou une appli. Voir l’évolution, ça motive.

6. Se donner de la compassion
Avoir de la misère avec un nouvel outil, ce n’est pas un échec — c’est une preuve que tu apprends. Même une intégration partielle, c’est déjà un pas en avant.

Les bénéfices

Quand tu intègres régulièrement tes nouvelles connaissances à ton workflow :

  • Tu réduis la culpabilité.
  • Tu augmentes ta confiance.
  • Tu bâtis une entreprise de pigiste plus solide et prête pour l’avenir.

Comme je le disais sur le podcast Pigiste pas Figiste :

“Ça a l’air de quelque chose que tu peux gérer, non? Bien sûr que oui. Une fois que tu découpes ça en petits morceaux, comme un entraînement qui s’insère n’importe où dans ta journée, tout devient possible.”

Tu n’as pas besoin de tout chambouler. Juste un mini test à la fois.
Un sprint de compétence.
Un bloc d’intégration par semaine.
Un pas de plus vers ton prochain niveau.

Prends ça, les dinosaures.

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