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voix hors champ Montréal

Assume ton tarif : transformer la peur de facturer en confiance

November 26, 2025 by AlisonP Leave a Comment

La vraie raison pour laquelle les pigistes sous-facturent

L’un des aspects les plus difficiles de la vie de pigiste créatif, c’est quelque chose dont on parle rarement ouvertement : charger le vrai prix de notre travail.

La plupart d’entre nous savent, au fond, ce que vaut notre expertise.
Mais 
le dire à voix haute, à un vrai client… c’est autre chose.

Je suis déjà passée par là.
J’ai sous-facturé.
J’ai accepté des tarifs qui me faisaient grimacer.
J’ai envoyé des soumissions qui ne reflétaient ni mon expérience, ni mon équipement professionnel de voix off, ni les années que j’ai consacrées à me former.

Et si je suis honnête, c’était par peur.

  • Peur de perdre le client en établissant clairement mes conditions.
  • Peur d’entendre : « Tu es trop chère. »
  • Le désir d’être appréciée, perçue comme “facile”, “flexible” et “abordable”.
  • L’imposteur qui chuchote à l’oreille (pour tout ce qui n’entre pas dans les catégories ci-dessus).

Mais sous-facturer n’a jamais aidé mon entreprise à croître.
Ça attirait les mauvais clients.
Et ça enseignait subtilement aux gens que mon travail — et mon temps — ne valaient pas grand-chose.

Et je sais que je ne suis pas la seule.

Plusieurs créatifs se font encore dire que le travail artistique est une passion, pas un chèque de paie. Qu’il faut “sacrifier” pour réussir. Que charger un tarif professionnel revient à “se vendre”.

Mais passion ou pas, c’est une entreprise.
Une entreprise avec des dépenses : équipement, logiciels, studio, coaching, marketing, temps, énergie, expertise.

Si tu ne charges pas assez pour soutenir ton entreprise et ta vie, tu ne fais pas que sous-facturer — tu t’épuises.

Pourquoi c’est plus important que tu penses

Sous-facturer n’est pas un problème de prix.
C’est un problème de confiance.

Et ça affecte bien plus que ton compte bancaire.

1. Ça influence la perception des clients.

Si tu ne valorises pas ton propre travail, eux non plus ne le feront pas.
Un tarif trop bas envoie un message… même si tu es hautement qualifié(e).

2. Ça affecte toute l’industrie créative et la voix hors champ.

Chaque professionnel qui sous-facture renforce des attentes irréalistes pour tous les autres — surtout dans la voix off.

3. Ça crée du ressentiment et de l’épuisement.

Tu ne peux pas offrir ton meilleur travail quand tu es stressé(e) et surchargé(e).

4. Ça attire les mauvais clients.

Ceux qui négocient tout, repoussent les limites et se plaignent que “tout coûte trop cher”.

Vouloir être le/la pigiste “facile et accommodant(e)” ne fait pas de toi quelqu’un de généreux…
Ça fait de toi 
un paillasson.

5. Ça t’empêche de bâtir la carrière que tu veux vraiment.

Chaque heure passée sur un mandat sous-payé est une heure que tu enlèves à ton développement, à de meilleurs clients ou… au repos que tu mérites.

Comment bâtir ta confiance en tes tarifs — dès aujourd’hui

Voici des actions concrètes que tu peux mettre en place tout de suite.

1. Connais tes coûts.

Ton micro, ta cabine, ton traitement acoustique, tes logiciels, tes mises à niveau, ton assurance, ton coaching, ton temps — rien de ça n’est optionnel.
C’est la base de ton entreprise de voix.

2. Connais ta valeur.

Les clients ne t’engagent pas pour un fichier audio.
Ils t’engagent pour ton expérience, ta fiabilité, ta créativité, ton professionnalisme.

Tu n’es pas une machine distributrice.
Tu es 
un partenaire créatif qui améliore le produit final.

3. Connais tes limites.

Les rabais doivent être des décisions d’affaires, pas des réponses à la culpabilité.
L’inflation te touche toi aussi.

Ton tarif n’est pas un aveu.
C’est une déclaration de valeur.

Essaie ce nouveau regard :
Tu n’es pas cher/chère. Tu es précieux/précieuse.
Et ta valeur fait économiser du temps, du stress et de l’argent à tes clients.

4. Gère les objections calmement (et avec assurance).

Quand un client questionne ton tarif :
Ne recule pas. Respire.

Bien des clients ne comprennent pas ton processus ou l’industrie de la voix hors champ ou de l’animation.

Concentre-toi sur l’impact, pas le chiffre.

Exemple :
« Ce tarif inclut l’édition professionnelle, l’audio de qualité diffusion et deux rondes de révision. »

Si le client a réellement un plus petit budget, ajuste la portée, pas ta valeur :

  • Version plus courte
  • Moins d’assets
  • Une seule langue au lieu de deux

Si tu offres un rabais, indique-le clairement sur la facture, avec la raison.
Ça en fait une courtoisie, pas un précédent.

5. Sois prêt(e) à dire non.

Dernièrement, un nouveau client vidéo m’a approchée avec un budget préétabli — beaucoup trop bas pour la portée du projet.

Alors je lui ai expliqué calmement :

  • les livrables
  • l’usage
  • la durée
  • et pourquoi son budget ne correspondait pas au travail demandé

On n’a finalement pas travaillé ensemble, mais il a apprécié la transparence et m’a dit qu’il me recontacterait.

C’est ça, le pouvoir d’être pro, calme et cohérente.

Certains clients ne seront pas les tiens.
Et c’est très bien ainsi.

Tu bâtis une entreprise pour les clients qui valorisent vraiment ton expertise — ceux qui recherchent la fiabilité, la collaboration et une relation à long terme avec une pro.

Charger un tarif juste, ce n’est pas de l’avidité — c’est de la durabilité

Tu as investi dans ton studio.
Tu t’es formée.
Tu as acquis ton expertise.

Les pros chargent des tarifs professionnels. Point final.

La confiance ne signifie pas qu’on ne doute jamais.
Ça signifie : annoncer ton tarif, respirer, et faire confiance aux bons clients pour reconnaître ta valeur.

À toi

As-tu récemment tenu ton bout sur un tarif?
Ou enfin dit non à un client sous-payant?

Raconte-moi — j’aimerais célébrer ça avec toi.


Pour une version audio avec musique, entraînement et un peu de plaisir, découvre mon balado Pigiste pas Figiste.

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Entraînement croisé pour pigistes : comment apprendre de nouvelles compétences renforce ton jeu freelance

November 12, 2025 by AlisonP Leave a Comment

Même les athlètes pros ne s’entraînent pas en répétant toujours le même mouvement.
Une nageuse ne fait pas que des longueurs. Un joueur de hockey ne fait pas que lancer des rondelles. Ils courent, soulèvent des poids, s’étirent — ils renforcent les muscles qui soutiennent leur spécialité.

C’est la même chose pour les pigistes créatifs.

Tu as peut-être une spécialité — voix hors champ, montage vidéo, design ou rédaction — mais si tu veux performer à un haut niveau, tu ne peux pas simplement entraîner un seul muscle.

Quand j’ai commencé à travailler comme voix hors champ professionnelle à Montréal, je pensais que le meilleur usage de mon temps, c’était de pratiquer mes textes et de perfectionner mon interprétation.
Mais j’ai vite compris que la performance n’était qu’une partie du travail.

Si je n’étais pas capable d’enregistrer un son propre, de bien monter mes fichiers ou de les nommer comme le client le voulait, ma “super lecture” ne valait pas grand-chose.

Alors j’ai appris le montage audio, la technique micro et la postproduction. Ce n’était pas ma passion première, mais ça m’a donné du contrôle, de la confiance et une meilleure communication avec mes clients.
Je pouvais régler les problèmes moi-même, livrer plus vite et parler leur langage technique.

C’est ça, l’entraînement croisé.

Pourquoi c’est important pour ton entreprise freelance

Quand tu fais de l’entraînement croisé dans tes compétences créatives, tu deviens une collaboratrice (ou un collaborateur) plus précieuse.

Tu ne livres pas juste ta partie du projet — tu comprends comment ton travail s’intègre dans la vision d’ensemble du client.

Résultat : tu peux anticiper ses besoins, régler les petits problèmes avant qu’ils deviennent gros et livrer un projet fluide, sans friction.

Et c’est ça que les clients retiennent : pas juste ton talent, mais ta fiabilité, ton adaptabilité et ta compréhension.

Comme dans le sport, il y a quand même quelques pièges à éviter :

  • Diluer ta compétence principale : ne laisse pas tes compétences secondaires prendre le dessus. Garde ton talent de base affûté.
  • Surcharge de gestion du temps : apprendre demande du temps — planifie-le comme un vrai entraînement.
  • Dépenses excessives : teste avant d’investir dans de nouveaux outils ou formations.
  • Confusion de marque : intègre tes nouvelles compétences sous une histoire claire et centrée sur le client.
  • Perdre de vue ton “pourquoi” : forme-toi avec intention — pour mieux servir tes clients, pas juste pour suivre la mode.

Quand tu t’entraînes avec un objectif clair, tu bâtis de la valeur à long terme — pour toi et pour les gens qui te font confiance.

Comment mettre l’entraînement croisé en pratique

Tu veux te développer sans t’épuiser ni t’éparpiller ? Voici comment commencer.

✅ Choisis une compétence complémentaire à ton service principal.
Si tu es 
voix hors champ, apprends le montage audio ou le marketing pour pigistes créatifs.
Si tu es 
vidéaste, explore la scénarisation ou l’animation graphique.

✅ Cherche de l’accompagnement.
Rejoins une communauté professionnelle, trouve une mentor ou un mentor qui te pousse à te dépasser et recherche des 
commentaires constructifs pour progresser.

✅ Mets en pratique ce que tu apprends.
Ne reste pas bloqué·e dans le mode “formation sans fin”. Applique tes nouvelles compétences sur de vrais projets, même imparfaits. Chaque projet, c’est une répétition — un moyen de renforcer ta créativité.

Chaque nouvelle compétence t’apporte plus de flexibilité, de confiance et de résilience créative.

Quand un client voit que tu comprends son univers — que tu peux parler marketing, technique et storytelling — tu n’es plus juste une pigiste. Tu deviens une partenaire créative de confiance.

Parce qu’au fond, l’entraînement croisé, ce n’est pas de tout faire.
C’est de faire ce qui te rend 
plus forte, plus futée et plus adaptable — une compétence, une répétition, un projet à la fois.


Cet article est inspiré d’un épisode de mon podcast Pigiste pas Figiste, la pause-entraînement hebdo de 10 minutes pour les pigistes créatifs qui veulent renforcer leur corps et leur entreprise.

Reste motivé·e, développe de meilleures habitudes et connecte-toi à d’autres pros créatifs — le tout en bougeant sur de la bonne musique.
Écoute sur ta plateforme préférée : Pigiste pas Figiste

Filed Under: Pigiste pas Figiste Tagged With: balado, développement professionnel, entraînement croisé pigistes, formation continue, freelance, pigiste, Pigiste pas Figiste, voix hors champ Montréal, voix-off

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